Auderghem, commune dégradée

Auderghem a la réputation d’une commune résidentielle propre et bien gérée, mais la réalité est différente. Certains quartiers sont délaissés.

À parcourir le quartier de la place Delta, par exemple, on est frappé par les dégradations causées aux équipements publics. Il est difficile d’y trouver des lampadaires ou des boîtes de service qui ne soient pas couverts de tags et de collages. Même les plaques de rues sont vandalisées. Ce n’est nullement un constat récent. Cette situation existe depuis des années.

Il est impossible que le Collège échevinal de monsieur Gosuin (Défi) ignore la situation. Madame De Vos (Défi), en charge des espaces publics, habite certes à l’autre bout de la commune, mais est-ce une raison pour ne pas faire nettoyer la place Delta et ses environs ? Combien de temps encore les riverains devront-ils supporter l’enlaidissement de leur cadre de vie ? Tous les Auderghemois sont-ils égaux aux yeux du bourgmestre ?

Traverser le quartier pour photographier les actes de vandalisme (voir ci-dessous le circuit réalisé) auxquels les habitants sont confrontés oblige à un constat accablant. Les dégradations sont omniprésentes et l’espace public du quartier ne semble pas avoir été nettoyé depuis plusieurs années. Ces dégradations se concentrent surtout sur la place Delta elle-même. Quand on descend le boulevard des Invalides, elles se raréfient très progressivement, puis aux abords du viaduc Herrmann-Debroux les tags et les collages assaillent à nouveau les yeux. La galerie d’images en fin d’article montre l’ensemble des dégradations constatées.

Circuit réalisé à pieds dans le quartier Delta

Le long de la piste cyclable de la place Delta, il n’est pas un lampadaire qui ne soit ostensiblement tagué. On ne peut que déplorer que l’espace public qui borde le nouveau centre de formation Digitalcity (inauguré il y a six mois) soit aussi abîmé. La commune d’Auderghem n’a-t-elle pas honte d’offrir un tel spectacle aux nombreux Bruxellois qui viendront s’y former à l’économie digitale ? Est-il exagéré de demander que ces dégradations soient nettoyées et que des caméras soient installées afin d’identifier les vandales occasionnels ?

Aujourd’hui, ces actes de vandalisme sont commis dans la plus parfaite impunité, certains clairement par des militants politiques (voir la galerie de photos ci-dessous). On retrouve ainsi des messages féministes, climato-alarmistes, anarchistes, anti-israéliens, anti-spécistes, pro-migrants. On trouve aussi de très nombreux autocollants « Je suis partout », création d’un certain Thierry Jaspart qui expliquait en 2017 à la RTBF qu’il considérait ses collages intempestifs comme une forme d’art. Le collège échevinal d’Auderghem a-t-il déjà songé à rémunérer cet « artiste » par une amende ? Il serait injuste que les Auderghemois jouissent d’un tel rehaussement esthétique de leur cadre de vie sans remercier leur bienfaiteur.

Est-ce cela une commune où il fait bon vivre ? Est-ce cela l’image qu’Auderghem veut donner d’elle-même ?

Comble d’absurdité, alors que le Collège se montre incapable d’assurer la propreté de l’espace public en agissant contre le vandalisme, il dépense de l’argent en messages publicitaires pour éduquer les braves gens à ramasser les crottes de leurs chiens (voir ci-dessous). En parcourant le quartier, je n’ai pourtant pas vu une seule crotte de chien sur un trottoir, alors que les tags et les autocollants sont partout, comme en témoigne la galerie de photos en fin d’article. Le collège échevinal actuel a oublié que les élus ne reçoivent pas un mandat de leurs électeurs dans le but de les éduquer, mais bien pour les servir.

Espace publicitaire utilisé par la commune

Galerie de toutes les photos prises

2 réflexions sur « Auderghem, commune dégradée »

  1. Le Collège refuse obstinément d’installer des caméras, au grand dam du commissariat de la zone de police. Les priorités de Défi semblent clairement de plus en plus en décalage avec les réalités du terrain.

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    1. Merci pour votre commentaire. Les caméras peuvent faire partie de la solution. Est-ce que vous savez quand ce point a été discuté pour la dernière fois au Collège ?

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